Academic Journal of Civil Engineering

Optimisation du projet de réhabilitation par l’ajustement des coefficients partiels

2025-01-24T23:52:00-08:00

La réhabilitation des structures existantes s’inscrit pleinement dans la stratégie du développement durable et de préservation du patrimoine bâti. Dans ce contexte, l’évaluation de l’état d’intégrité et de l’aptitude au service doit tirer profit de la connaissance de l’état réel de la structure existante, en termes de matériaux, géométrie, conditions d’exploitation et état de dégradation. Les informations recueillies sur la structure permettent de réduire le niveau d’incertitudes, initialement considérées lors de la conception. Il est par conséquent possible d’ajuster les coefficients partiels, en fonction du degré de connaissance, afin de permettre l’optimisation des projets de réhabilitation. Cet article présente les bases scientifiques de la méthodologie d’ajustement à employer dans le cadre de l’approche semi-fiabiliste. Deux exemples pratiques permettent d’illustrer la mise en œuvre de la méthodologie, et les gains qui en résultent en termes de capacité portante des bâtiments et ouvrages.

Réhabilitation de barrages face aux enjeux de sécurité et environnementaux – Pistes pour le recyclage et réemploi de matériaux

2025-01-24T23:51:58-08:00

Les barrages permettent le stockage de l’eau notamment pour l’irrigation, l’alimentation en eau potable, l’hydroélectricité, le soutien d’étiages et la protection contre les inondations, constituant ainsi des pièces fondamentales pour le développement des populations dans un contexte de changements globaux. Cet article présente d’abord le contexte du parc des barrages qui se traduit par une nécessité de prolonger au maximum la durée de vie des ouvrages existants, tout en répondant aux exigences croissantes en termes de sécurité des personnes et des préoccupations environnementales. L’article présente ensuite plusieurs types de solutions de réhabilitation et confortement de barrages, en abordant l’amélioration des conditions de stabilité, mais aussi la modernisation des équipements hydromécaniques et la surélévation de barrages. En dernière partie, l’article présente des opportunités en termes de recherche et de développements techniques autour du recyclage et du réemploi de matériaux pour la construction ou réhabilitation des ouvrages hydrauliques.

Gestion patrimoniale des tunnels

2025-01-24T23:51:57-08:00

Le parc des réseaux visitables, galeries techniques et tunnels est en grande majorité vieillissant. Il n’est parfois plus adapté à l’usage auquel on le destine aujourd’hui, en particulier lorsque l’on intègre de nouvelles contraintes. Par ailleurs, il subit des dégradations lourdes de conséquences pour les maîtres d’ouvrage : venues d’eau, instabilités, risques de dommages au tiers… Les progrès en matière de surveillance et de suivi, de diagnostic et de travaux permettent aujourd’hui d’améliorer le choix des techniques de réparation et de réhabilitation.

Un des enjeux majeurs relevant d’une gestion patrimoniale plus globale est de prendre en compte différents scénarios d’évolution temporelle des dégradations, auxquelles il faut répondre pour anticiper entretien et réparation afin d’assurer un indice de performances des ouvrages adéquat à leur exploitation en sécurité. Pour le maître d’ouvrage, ces éléments de choix sont les garants d’une fondation solide pour retenir une stratégie de gestion patrimoniale anticipée en fonction du contexte de l’infrastructure considérée.

Réhabilitation ou reconstruction ?

2025-01-24T23:51:55-08:00

L’un des leviers transversaux de la feuille de route Décarbonation du cycle de vie du bâtiment éditée par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires en janvier 2023 est intitulé « Assurer un optimum entre déconstruction et rénovation » et ce document précise que « La recherche d’une minimisation des émissions de GES à l’échelle du parc français conduit à interroger le bilan comparatif des options de « fin de vie » des bâtiments et à identifier, au cas par cas, la solution la plus optimale d’un point de vue environnemental. » Selon la stratégie nationale bas carbone, il faudra réaliser de l’ordre de 700 000 rénovations performantes par an pour atteindre les objectifs climatiques de 2050. Le niveau de performance correspond au label BBC rénovation, soit dans la proposition actuelle une consommation énergétique conventionnelle inférieure à 110 kWhEP/m²/an, et des émissions de gaz à effet de serre induites inférieures à 11 kgéqCO2/m²/an. La réglementation environnementale RE2020 impose d’autres seuils pour la construction neuve, évalués selon d’autres métriques. Cet article propose une méthode de comparaison harmonisée, et présente quelques études de cas en posant la question des limites planétaires.

ACV et analyse multicritère en rénovation

2025-01-24T23:51:53-08:00

Pour répondre aux enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, l’acte de rénover doit à la fois permettre de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de garantir le confort estival. L’étude propose d’abord des indicateurs permettant de s’assurer de la pertinence carbone de la rénovation. Elle étend aussi l’évaluation environnementale aux autres impacts environnementaux (ressources, déchets…) par l’adaptation de l’analyse de cycle de vie de bâtiments neufs à la rénovation. Ensuite, l’évaluation multicritère est élargie à la prise en compte du confort d’été en étudiant la capacité du bâtiment à limiter les surchauffes dans les pièces de vie. La prise de décision étant largement orientée par les coûts de rénovation, l’évaluation est complétée par une analyse du coût en cycle de vie. Enfin, une méthodologie pour élaborer des stratégies de rénovation à partir de cette analyse multicritère est envisagée. Elle se base sur l’utilisation de fronts de Pareto et à l’analyse de sensibilité et d’incertitudes.

Développement d'un indicateur de potentiel de réemploi : application à des cas d'étude

2025-01-24T23:51:51-08:00

Alternative à la démolition et compromis à la réhabilitation, le réemploi est la stratégie à privilégier lorsque le maintien en place est impossible (code de l’environnement), que ce soit pour les équipement, les éléments du second œuvre, les éléments du clos couvert ou bien encore le gros œuvre. Dans la lignée du diagnostic PEMD (cf. loi AGEC), l’identification des éléments potentiellement réemployables est clef pour la mise à l’échelle du réemploi et pour développer sa complémentarité avec la réhabilitation. En se demandant comment déterminer (rapidement et méthodiquement) le potentiel de réemploi, nous avons constaté, dans un premier temps, une grande variabilité dans la littérature concernant le potentiel de réemploi ainsi que l’absence d’indicateur existant pour l’usage et les objectifs souhaités (rapidité, mono indicateur, analyse multicritère). Cela nous mène à développer un nouvel indicateur basé sur une approche multicritère semi quanti-qualitative. Enfin, dans un dernier temps nous appliquons cet indicateur à plusieurs cas d’étude et cas fictifs afin de mettre en avant une première échelle de potentiel de réemploi. Les premiers résultats permettent, comme souhaité, de classer les cas d’études entre eux et d’esquisser une échelle du potentiel de réemploi.

Enseigner la réhabilitation à travers les "Ateliers projets" : Retour d’expérience du Master Génie Civil parcours « Diagnostic et Réhabilitation des Architectures du Quotidien »

2025-01-24T23:51:50-08:00

Le Master DRAQ a pour objectif général de former des professionnels spécialisés dans la réhabilitation d’architectures d’usage courant. Le parcours DRAQ vise à introduire un brassage de compétences entre des professionnels de profils « Ingénieurs en Génie Civil » et des « Architectes ». En effet, la sauvegarde du patrimoine, le traitement des pathologies du bâtiment, la réhabilitation des édifices et sites constituent une part importante de l’activité de la profession du Bâtiment et de l’Aménagement urbain.

L’enseignement de la réhabilitation à travers les « Ateliers Projet » se décline par une approche collaborative Architectes-Ingénieurs favorisant l’acquisition d’un vocabulaire commun, support d'échanges dans l'élaboration des projets.

Ces ateliers projets de la formation DRAQ s’appuient sur une démarche partenariale impliquant des acteurs locaux de la transformation (élus, services d’urbanisme de la ville, organismes de l’État, etc.), en travaillant du des sites aux enjeux réels, dont la transformation est envisagée à court ou moyen terme.