Vers l’usage en France des bi-additions dans les bétons : exemple du couple métakaolin flash et addition calcaire
Abstract
Afin d’abaisser l’impact carbone des bétons, la réduction du facteur clinker est essentielle. Ce travail montre l’impact d’une réduction du dosage en clinker (moins de 50% du liant) sur les caractéristiques du béton (résistances mécaniques et performances de durabilité). Il s’attarde particulièrement à l’utilisation couplée de métakaolin flash et d’addition calcaire en complément d’un CEM I. Trois bétons ont ainsi été formulés avec 50% de CEM I ; le complément a été est apporté par le couplage d’additions minérales. Des mélanges ne contenant plus que 40 ou 30% de CEM I ont également été évalués. Toutes les compositions citées ont été comparées à un ciment CEM II/A, qui correspond à lui seul à plus de 50% des volumes de ciments consommés en France.
Avec une baisse d’au moins 30% de l’impact carbone par rapport à un CEM II/A-LL, l’utilisation de la bi-addition est une solution viable pour la formulation des bétons dits bas carbone. A dosages en liant et en eau équivalents, les bétons à base de bi-addition ont tous respectés la résistance mécanique de la classe d’exposition visée.